Bonjour à tous. Et bien bienvenue à cette matinale de l'actu sociale organisée par ADP comme témoin, donc sujet aujourd'hui consacré à la RSE. Et puis on attaque pour la performance de l'entreprise, juste pour vous. On a pris du cabinet Mario. Alors, avant de commencer, petit rappel, vous pouvez échanger via le tchat en haut à droite de votre écran, alors n'hésitez pas à vous abonner vos questions, hein, on va prendre un peu de temps, j'espère. En fin de présentation, pour répondre à vos questions, si toutefois je ne peux pas répondre à toutes les questions, je répondrai visuellement, collectivement par. Vous pouvez également avoir accès à la présentation en complet à la fin de la présentation. Alors de quoi on parle aujourd'hui ? Bien, tout simplement. Vous l'avez compris, 2RSE, on va passer par quelques définitions en des dates clés de la RSE pour savoir de quoi on parle. Voir ensuite, pour quelle raison l'entreprise peut s'engager dans une dans une démarche reste euh les bonnes. Les mauvaises raisons est ce que là RSE c'est un effet de mode, une campagne publicitaire, un concept marketing ? Pour l'image de marque par exemple de l'entreprise ou bien au contraire un véritable levier de performance ? Alors parler, ensuite, on va parler ensuite de la politique est resté au travers les principales, les principes normatifs comme moteur d'activité réducteur, l'engagement interne, c'est le principal. Et enfin, puisqu'on parle de engagement, bah on va, on va faire le lien entre excuse, moi Lydia, excuse-moi Bonjour à tous, je crois qu'il y a un petit souci de son. Qu'il n'y avait pas lors du test, juste avant, donc on va essayer de régler ça juste un tout petit peu de patience. Je ne sais pas si tu as mis quelque chose devant ton ton micro ou non, non ? Là, c'est mieux là, mais est ce que vous m'entendez là, c'est beaucoup mieux là. Ah bon bah pardon. Alors je je reprends si tout le monde est d'accord. Je pense que ça a l'air de on va attendre les, les actions. Ça va, ça a l'air d'être mieux. Oui, c'est mieux, oui. Tout le monde dit que c'est mieux. Donc voilà. Bah écoutez, bon webinar à tous, toutes mes excuses, je reprends. Donc. Pour reprendre brièvement, on va parler évidemment de la RS 2, on va voir. On va parler de politique RSE au travers donc des principes normatifs des moteurs d'attractivité, de vecteur, d'engagement. Et lorsqu'on parle de engagement, bien sûr, on fera le lien entre R performance et santé au travail. C'est le sujet principal de ce webinaire, donc dans un premier temps et Ben on va essayer de définir un qu'est ce que là là RSE ? Alors est ce qu'on sabilité sociale où sociétale des entreprises ? Alors à vrai dire, indifféremment, on parle de social, on parle de sociétale. En 2019, on va le voir. Bah le législateur à imposé alors soit vraiment sanctionner de prendre en considération les enjeux sociétaux, sociaux et environnementaux de son activité. Alors en réalité, la RSE c'est pas clairement définir, elle porte pas une définition précise, mais le concept de responsabilité. Recommande, on va dire même incite vivement dans un premier temps à la prise en considération de ces enjeux. Alors là RSE c'est bah, c'est tellement un concept flou pour beaucoup qu'on s'aperçoit souvent en fait, que chaque entreprise a quelque part, sans en avoir conscience, peut être déjà entamé une ou plusieurs actions qui pourraient s'inscrire dans le respect. Dans le cas de cette responsabilité sociale, c'est plus largement, à mon sens, remettre. Au centre de l'organisation Ball humain les valeurs, l'éthique, l'éthique, c'est un, c'est une maître mot, on va dire ce que l'on appelait ce qu'on appelait pardon, la culture d'entreprise. Alors qui s'est un peu dilué un pour laisser place au profit dans une économie libérale ? Et c'est surtout, c'est surtout pas afficher une attitude activiste en matière d'écologie. C'est souvent ce que l'on entend où l'on entend, c'est juste prendre conscience. Des enjeux sociaux internes, d'abord à l'entreprise et ensuite externes bien sûr, à l'organisation. Alors on a une une, effectivement une une définition, on va dire normative, alors c'est d'abord la Commission européenne, hein ? Qui va définir la RSE comme l'intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes. la RSE par nature et globale. Mais elle est surtout volontaire. Alors pour résumer, c'est la responsabilité. D'une organisation vis-à-vis des impacts de ses décisions et activités sur la société, sur l'environnement et qui va se traduire par un comportement transparent avant tout éthique. Encore une fois, un qui contribue au développement durable. Alors y compris, c'est important la santé, le bien être de la société et qui prend en compte évidemment les attentes des parties prenantes tout en respectant les lois en vigueur. Alors j'ai résumé. Tout ça en une phrase, bien sûr, c'est l'ensemble des critères d'appréhension de cette RSE. Alors il faut noter quand même, au travers de cette définition que moins qu'une contrainte normative, c'est surtout l'adaptation des entreprises, la flexibilité qui va faire la différence. Au final, un dans le cadre de la RSEE peut être doit être un levier de performance de motivation pour toutes les parties prenantes. Cette gestion des parties prenantes est sans aucun doute la clé de voûte de cette stratégie RSE, qu'elle soit interne où externe à l'entreprise. Et ça pose du coup pour l'entreprise, un nouveau défi de management et d'organisation. Alors on a, on a vu les derniers, voilà j'ai vu les derniers chiffres du baromètre RSE 2021. Ils sont assez significatifs, 49% des salariés ignorent ce qu'est la RSE. Et dans ceux qui le savent, on a 78% qui associent la RSE à des thématiques environnementales uniquement. Alors on va le voir, c'est effectivement pas que ça ça, ça regroupe un tas de choses. On va, on va en parler, on a effectivement, on est obligé de parler quand même, hein ? Du cadre réglementaire, bien sûr. On a un cadre réglementaire. Une réglementation foisonnante en matière de RSE, alors elle est ni obligatoire, ni certif, chiante, sertie, fiable. C'est une feuille de route pour inciter les entreprises à s'engager dans une démarche vertueuse. Pas poudre aux yeux, comme je l'ai dit, hein, il faut garder à l'esprit que là R est un acte volontaire de l'entreprise. Je vais pas tout détailler, j'ai mis les. À l'écran les l'essentiel. Donc, on parle d'abord de NRE. La loi du 15 mai 2001, pour résumer la nouvelle régulation économique imposé à 700 grandes entreprises françaises cotées de faire état des des conséquences sociales et environnementales de leur activité et de les inscrire dans leur rapport annuel de gestion. Alors indirectement, cette loi avait pour objectif a pour à priori les grands pollueurs, on va dire. D'inciter à développer une stratégie de responsabilité sociétale pour autant, elle a pas vraiment modifié le fonctionnement des entreprises en avec une difficulté de présenter des critères objectifs de prévention contre ces atteintes environnementales. Cette loi a été renforcée sur certains de ces dispositifs, en tout cas par le Grenelle 2 de juillet 2010. Alors on a d'abord effectivement Grenelle un qui a défini les grandes orientations sans prévoir les modalités concrètes d'application de de financement et du coup les financements et les modalités d'exécution de la de du Grenelle un ont été précisées par la suite dans le Grenelle II du 12 juillet 2010. Alors, le Grenelle II comporte un volet gouvernance écologique et concerne la prise en compte des impératifs environnementaux dans la stratégie de développement. Il impose à certaines sociétés de publier des informations à caractère social environnemental dans le rapport de gestion. Alors, ça concerne que les entreprises, au-delà d'une certaine taille, vraiment pas tout le monde. La taille, c'est fixé à 100000000 d'euros de chiffre d'affaires et une masse salariale de 500 salariés. On a ensuite, je passe brièvement, mais la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte juste, elle, renforce les obligations de reporting en matière d'enjeux climato énergétiques et on a ensuite l'ordonnance relative à la publication d'informations non financières. Alors c'est une transposition de la directive européenne de 2014 sur le reporting extra financier. Au travers de ce qu'on a appelé la déclaration de performance extra-financière. Pour finir plus proche de nous, plus proche des PME, la loi pacte, dont je parlerai par la suite, le plan d'action pour la croissance et la transformation des entreprises qui va consacrer l'engagement de l'entreprise. Du coup à 3 niveaux économiques, sociales et environnementales. Alors ça, c'est riche comme réglementation. C'est c'est générique quand même, mais pour permettre justement aux entreprises bah de mettre en quelque sorte le pied à l'étrier d'une manière plus durable. Plus concrète, on a la norme ISO de 26000 que dont je vais parler aussi et qui pose le les jalons d'une piste de réflexion pour la démarche RSE. Donc la loi, je parle, c'est un peu trop vite, pardon la loi pacte, donc je vais en parler aussi un petit peu qu'elle, qu'elle nous dit cette loi pacte. Bah elle complète un peu la définition juridique de ce qu'est une société, la société et en plus d'avoir un objet licite, juridique et d'être constituée dans l'intérêt commun au départ en tout cas des associés doit doit être gérée dans son intérêt social en prenant en considération. À en considération pardon les enjeux sociaux et environnementaux de son activité. Il est donc attendu dans un premier temps de l'entreprise qu'elles identifient ces enjeux sociaux et environnementaux et s'assurent qu'ils soient bien pris en considération dans ses décisions stratégiques et son fonctionnement. C'est l'article 1818 33 du code civil qui a été modifié dans ce cadre-là et qui prévoit que la société gérée dans son intérêt social, en prenant en considération les enjeux sociaux et environnementaux de son activité. Alors, on l'a vu, hein ? La prise en compte de ces enjeux, c'est pas une nouveauté. Les mesures liées à la responsabilité, qui concernait initialement les sociétés cotées, bah se sont progressivement étendues à d'autres sociétés voir à toutes les sociétés pour en arriver avec cette modification du code civil, aucune définition de ce que recouvre précisément les enjeux sociaux et environnementaux n'est donnée par le législateur. En tout cas, cette étape là, dans la mesure où ces enjeux sont à mettre en perspective. Avec l'activité de la société, son environnement propre, c'est une analyse in concreto qui est requise et qui va justifier le fait que le législateur se soit abstenu. On va dire de définir ces enjeux. Si on s'en tient à cette notion du code civil et c'est l'objectif de la loi pacte. Un aucune décision de gestion ne doit être prise sans que le dirigeant ne se soit au préalable interrogé sur les conséquences de sa décision. Sur l'environnement au sens large de la société. Alors pour autant, il s'agit pas de subordonner la décision au respect de ces enjeux. Un la loi pacte Institut seulement une obligation de moyens pour le pour le. Le dirigeant, qui ne devrait avoir aucune conséquence sur le sens et le contenu de la décision du dirigeant. Alors bizarrement, Ben une décision, une décision ayant des conséquences négatives au plan social et environnemental pourrait être valablement adoptée. S'il en résulte un intérêt pour la société à déterminer, à déterminer, évidemment la nature de cet intérêt. Je vous ai parlé du coup de la la norme ISO 26000 balles le développement d'une d'une d'entreprises engagées dans une démarche RSE doit se faire de manière équilibrée dans les 3 domaines de responsabilité économique. Social et environnemental mais pour atteindre ce niveau de responsabilité depuis 2010, la norme ISO 26000 va permettre de structurer cette démarche. Alors c'est une norme internationale qui doit aider les entreprises à structurer leur stratégie pour qu'elle soit dans la mesure du possible, complète, cohérente et solide et peut être un peu ambitieuse. Alors, il y a effectivement dans cette norme 7 questions centrales, qui sont considérés comme des piliers, mais l'objectif c'est pas d'atteindre 100% à chaque entreprise doit, au travers de ses 7 questions centrales qu'on va voir par la suite déterminer ce qui va lui paraître prioritaire, essentiel où secondaire compte tenu de son contexte, de sa filière ou de son territoire, la norme n'émettent pas d'exigence, il n'y a pas d'expression dans la norme qui dit l'organisme doit absolument répondre à toutes ces exigences. Il s'agit de préconisations qui supprime de fait toute obligation, et c'est la différence avec une norme certifiant la norme ISO n'est pas certifiantes, les 7 questions centrales qu'on va développer sont logiques interdépendantes et il suffit pour une entreprise se lançant dans cette démarche de débuter l'étude de tout ce qui est déjà existant, hein ? Selon chaque question centrale. Alors pourquoi ? Bah l'objectif, c'est de savoir pourquoi s'engager dans une démarche RS ? Euh. C'est la question première. Évidemment, les structures s'engagent davantage afin de faire de la RSE une source de performance globale permettant d'être en phase avec les nouveaux enjeux sociétaux tout en innovant et répondant aux attentes des parties prenantes, à commencer par les salariés. Il est acquis. On va le voir, il est acquis que le bien être au travail et l'épanouissement professionnel, apporter une meilleure productivité, impliqué, faire participer les collaborateurs dans la politique RSE. Bah c'est développer à mon sens un sentiment d'engagement de leur part qui encouragera bah la motivation, la fidélité et donc évidemment la productivité. Alors, l'intérêt de la démarche ? Et Ben on l'a, on peut la résumer sous forme de questions, si vous répondez au moins à un oui à l'une des des questions que j'ai mis à l'écran, il est peut être bénéfique d'engager une réflexion sur la RSE et peut être même que cette démarche est déjà engagée. Alors, l'intérêt économique ? Est ce que la stratégie RSE peut avoir un intérêt économique pour l'entreprise ? On est une, on est dans des stratégies libérales, de la RSE doit contribuer forcément favorablement à la profitabilité et limite de fait les risques de mauvaise gouvernance. C'est surtout ce raisonnement que le critère économique doit être envisagée. Du coup, ça devient un facteur de compétitivité dans la mesure où le bien-être social et la performance environnante environnementale pardon, permettent. D'améliorer l'efficacité et l'efficience économique de l'entreprise et donc l'intérêt économique. Bah l'intérêt économique c'est aussi l'avantage concurrentiel, les appels d'offres qui soient privés où publics. Ils intègrent de plus en plus ces critères RSE, alors complets, qui vont regrouper les thématiques de l'ISO 26001 d'ailleurs. Et puis, recherchez un sens au-delà de la valeur ajoutée économique, personne ne conteste évidemment qu'une entreprise a besoin pour vivre de moyens financiers suffisants. Pour cela, il faut créer de la valeur ajoutée économique indispensable à sa survie et à son développement. Donc ça, c'est une première question qu'on évidemment qu'on peut se poser la pression réglementaire. Alors, à vrai dire, elle est pas vraiment déterminante. En tout cas elle est peut être moins déterminante que la pression sociale. Les employés sont les acteurs qui exercent le plus de pression en vue de l'amélioration de la performance environnementale de l'entreprise, suivi par les actionnaires, évidemment. Éventuellement par les communautés locales par la suite. On a l'engagement social peut-elle mais surtout doit elle rencontré le empathie des collaborateurs de l'entreprise. C'est à mon sens le véritable enjeu stratégique de la mise en œuvre de la démarche RSE, l'engagement des collaborateurs. Et pourtant. Bah c'est souvent un sujet qui est laissé de côté, d'autant plus en post pandémie, je pense que c'est un sujet important dans un contexte de transformation de l'environnement de travail, le télétravail, la digitalisation, une entreprise engagée. Doit capitaliser sur ses valeurs et sa capacité à se mobiliser sur les enjeux de société pour favoriser évidemment l'engagement de de ses salariés, ses collaborateurs. Ensuite aura-t-elle une visibilité en interne et en externe sans aucun doute encore, faut-il communiquer évidemment une gouvernance aux responsabilités bien définies, une organisation où tous savent leurs droits, leurs devoirs, les attendus. L'avenir est pensé expliqué. Bah ça représente le la clé de voûte, un de de, de d'un, d'un projet de de stratégie de la RSE. Ça mêle à la fois des enjeux d'apparence alors parfois contradictoires, un. Et c'est la direction d'effectuer les arbitrages entre ces enjeux mais surtout les rendre visibles en interne, en premier lieu et en externe par la suite. Vous avez tous entendu parler du greenwashing. Évidemment, le greenwashing c'est la démarche, c'est une démarche environnementale réalisée à des fins commerciales sans réalité factuelle. Alors ça, ça doit plus exister. Évidemment, il s'agit de distinguer facilement les démarches fondées sur les actes et celles construites sur de simples considérations marketing, la visibilité et donc l'attractivité, peut se révéler très intéressante pour le développement commercial, pour le recrutement. Pour le développement du capital humain et du coup pour l'image. Ça concerne évidemment l'ensemble de l'organisation. Alors pour formaliser l'intérêt de cette démarche de de sa démarche, l'entreprise peut utiliser ce qu'on appelle la matrice de matérialité. Je vais pas rentrer dans le détail, mais c'est un. C'est un un outil qui va permettre de cartographier, de hiérarchiser ces gens, ces gens. Enjeux, pardon et faciliter la prise de décision. Alors là RSE, performance globale au travers des 7 questions centrales et cette question centrale, c'est celle de l'ISO 26000. la RSE, c'est un moyen évidemment pour le dirigeant de renforcer la performance globale de son entreprise et de garantir sa pérennité à court, moyen et long terme. La notion de performance ne peut plus être essentiellement associée à un résultat ou à 111 rapport. Résultat, ressources. On va donc pouvoir engager une démarche RSE performante, appuyer sur nos 3 piliers un économiques sociaux environnementaux. Mais ce attachant aux 7 questions centrales de notre ISO 26000 et de transparence vis-à-vis des parties prenantes. On a une étude France stratégie, un qui qui qui indique quand même qu'on observe un écart de performance économique d'environ 13% en moyenne entre les entreprises qui mettent en place des pratiques RSE et celles qui ne le font pas. Et le chiffre va monter à 20% dans les domaines des RH. Donc c'est quand même significatif si l'entreprise une entreprise intègre la RSE dans l'ensemble de ses processus. Ball j'aime mieux les risques, elle attire les talents. Elle les garde, elle bénéficie d'une meilleure image de marque, d'une confiance accrue de ses parties prenantes. Elles améliorent sa résilience face aux événements imprévus, comme les catastrophes naturelles par exemple, les pandémies évidemment et les aléas économiques. Donc tous ces éléments ont été regroupés en fait dans cette norme ISO 26000 au travers les 7 questions centrales qui vont être la feuille de route de la stratégie. Alors, la première question centrale de l'ISO 26000, c'est la gouvernance, alors là gouvernance, c'est quoi ? Et Ben c'est l'organisation hiérarchique, le cycle de décisions, la répartition des responsabilités de l'autorité qui sont déterminées pour assurer s'assurer que les orientations sont prises comme vous le voyez et qui améliorent le système de management de l'organisme, des orientations qui définissent clairement la dimension responsable du système et qui soit. Organisée en prenant en compte les relations avec les différentes parties prenantes. En réalité, la gouvernance et peu détaillés dans la norme, ça fait 2 pages sur 27, mais elle est essentielle, c'est la clé de voûte, évidemment, du système de management. Alors pourquoi intégrer la gouvernance de l'organisation dans la RSE ? Bah parce que une gouvernance responsable implique d'un implique, oui d'impliquer la démarche RSE à la stratégie globale de l'organisation, donc garantir les conditions d'un fonctionnement. Équitable, participatif, qui tient compte de la vie et des intérêts de chacun. Salon les objectifs de l'entreprise, bien entendu et tout en maîtrisant les risques. Alors, comme vous l'avez compris, réfléchir au mode de gouvernance d'entreprise, ça soulève la question de l'éthique au sens large. J'en ai déjà parlé de l'éthique, une entreprise qui tient compte des conséquences de son activité à l'intérieur de sa structure, un dans dans dans un premier temps aura tendance normalement à agir de façon responsable pour ses activités extérieures également, afin d'avoir un impact positif sur son environnement. À l'heure actuelle, les entreprises n'ont pas l'obligation de transparence quant à leur mode de gouvernance. Parmi les les entreprises cotées en bourse, mais c'est quand même un moyen de différenciation. Je vais, je vais même jusqu'à dire de séduction auprès des différents publics de l'entreprise, un qu'ils soient internes où externes. Donc ça, c'était la première question. La 2e question centrale ? C'est les droits de l'homme, alors ça peut paraître un petit peu généraliste. Il s'agit pour une entreprise qui prend en compte les principes RSE de respecter tous les droits de l'homme. Bon, selon une approche centrée sur évidemment les individus, les individus de l'entreprise. Dans ce cas, il est essentiel pour une entreprise de mettre les êtres humains au centre de ses préoccupations. Je lai déjà dit que ce soit en permettant à ses collaborateurs une évolution professionnelle enrichissante respectueuse. Ou en encourageant les pratiques éthiques dans son environnement direct où indirect, les droits de l'homme dans l'entreprise ? Bah ça va couvrir 3 grands domaines majeurs, le respect de l'individu, la dignité, les droits fondamentaux, la lutte contre la discrimination, la promotion de l'égalité des chances, la protection des données personnelles et aux confidentielles des parties prenantes. Tout ça dans le cadre d'une démarche vertueuse, il semble absolument nécessaire de réguler l'activité de l'entreprise sur ces questions des droits de l'homme et bizarrement, les entreprises s'engagent peu et surtout à prendre mal là thématique des droits de l'homme dans leur stratégie. Moins de 4% des entreprises françaises se préoccupent de l'ensemble des thématiques liées aux droits de l'homme et se focalisent seulement sur certains aspects, comme par exemple la qualité de de et des conditions de travail. Les quelques quelques droits humains fondamentaux, la santé et la sécurité. Des travailleurs la lutte contre le travail des enfants, contre le travail forcé, la discrimination, voilà, c'est des sujets sans trop effectivement, qui sont plutôt adoptés par les entreprises et pas les droits de l'homme dans sont dans leur globalité. Vous voyez les 8 domaines d'action sur lequel le l'entreprise peut intervenir dans le cadre de cette RSE et dans le cadre de cette norme ISO 26000. Le 3e, la 3e, question clé ? Alors les relations et conditions de travail, alors nul n'en doute aujourd'hui, évidemment, le respect de ce capital. Le capital humain passe par le dialogue social, le droit constitué des organisations représentatives, la nécessité d'informer le personnel, des changements à venir, la conduite du changement, le choix privilégié des des implantations respectueuses, ses droits. Autant de pistes de travail qu'un organisme doit explorer pour répondre à ces préconisations et préconisations de cette question centrale. Au même titre que les droits de l'homme, le respect des obligations légales applicables en France, permet de répondre favorablement à ces domaines d'action à un ces 5 domaines d'action que l'ISO prévoit alors notre droit social, les exigences en matière de sécurité, les exigences de formation continue sont déjà intégrés dans nos entre dans les entreprises, hein, et d'autant plus avec le Pst, la, le. Le plan santé au travail et la loi santé au travail. Il s'agit pour une entreprise de respecter l'intégralité de ses collaborateurs en favorisant les favorisant, les relations qui vont pouvoir entretenir avec les autres et en leur donnant les moyens de effectuer leur travail dans de bonnes conditions, tout en leur permettant évidemment progresser, progresser pour leur bien être physique et mental. Il faut pas perdre de vue que, au-delà des raisons économiques et professionnelles pour lesquelles 111 abord ateur va s'engager ses besoins sociaux et ses motivations psycho, sociales. Ont un rôle central, 70% des salariés déclarent qu'ils seraient plus loyaux et plus fidèle envers leur employeur si ce dernier était réellement investi dans une démarche de responsabilité. Les jeunes la, la dernière génération sont 79% à placer la RSE comme critère de recherche d'emploi. C'est quand même significatif. Donc ça, c'était le 3e point, on va passer à la 4e question centrale, l'environnement. Et bah oui, cette question, c'est souvent la première, traiter un par par les entreprises dans le cadre de la RSEE, les entreprises responsables. Et pourtant c'est pas forcément la première qui doit être envisagée en économie d'énergie éco-conception, diminution de l'empreinte environnementale. Bon bah tout ça c'est des préoccupations qui doivent intervenir me dit rien entendu un peu importe où l'organisation se trouve. Ces activités auront forcément une incidence sur l'environnement, la norme ISO 26000 va encourager les organisations à minimiser leur impact environnemental et à en faire un usage durable des ressources disponibles. L'appareil, le l'ISO de 26000 va donner 4 domaines d'action sur lequel sur lesquels l'entreprise doit agir pour répondre aux exigences, aux exigences de la norme. La 5e question ? Bah c'est la loyauté des pratiques, là la question centrale sur laquelle il faut intervenir. Le but poursuivi est, entre autres, de pratiquer le jeu d'une concurrence loyale en commençant par les directions des règles internes strictes, la loyauté des pratiques désigne la façon dont l'organisation interagit avec les autres, les pratiques d'affaires loyale, plus les mesures donc dont je vous je. J'ai mis les 5 domaines d'action à l'écran, prévenir la corruption, établir des politiques responsables. Adopter des pratiques de concurrence loyale, promouvoir la responsabilité sociale dans la chaîne de valeur, respecter les droits de propriété, voilà, ce sont les 5 domaines d'action sur lesquels la l'entreprise va devoir intervenir. La 5e question, les consommateurs, bah oui, le droit des consommateurs sont entendus comme une responsabilité des entreprises. Les organisations qui offrent des les organisations, donc en règle générale, les entreprises qui offrent des produits et des services ont certaines responsabilités vis-à-vis des consommateurs. la norme ISO 26000 va encourager les entreprises à adopter des pratiques de développement social à la fois équitables et durables. Notamment sur donc on les a un, les 7 domaines d'action, donc assurer des pratiques commerciales équitables, assurer la protection de la santé et de la sécurité, promouvoir une consommation durable, veiller à l'éducation des consommateurs, travailler à la résolution des conflits, assurer la protection des données et la vie privée, instaurer une politique d'utilisation équitable et veiller à ce que les produits et services essentiels soient disponibles pour tous. Voilà les grands domaines d'action. Sur cette question centrale. Enfin, le Q. C'est la dernière, c'est la Communauté. Le développement local alors dans la RS. Euh bah, il y a sociétale ce mot, un sens un qui touche à l'environnement au sens large. L'entreprise dépasse dans ce cadre-là son champ de compétences VAE. L'entreprise va se positionner en acteur de la vie locale. C'est ce qu'on va lui demander, en tout cas en contributeurs de la société, sans forcément de rapport avec ses activités. Hein, on va parler ici de engagement sur la base de valeurs humaines. Dans les très grandes entreprises, ça va se traduire par exemple, par des fondations, des programmes d'aide, des mécénat pour les plus petites structures, par des participations concrètes dans le tissu local. Plus généralement, l'aide à la formation des jeunes, notamment un des des jeunes en difficulté des financements d'un événementiel par exemple. Alors toutes les organisations, une incidence sur les communautés où elles s'installent doivent avoir une incidence et leur participation active à ces dernières peut évidemment favoriser le bien être en interne et en externe. Je vous ai mis les 7 domaines d'action sur lesquels elle peut intervenir au travers de cette norme. ISO 20 signer Alors voilà les 7 questions centrales qui vont constituer, si vous voulez la feuille de route de l'ISO est une démarche du coup de stratégie RSE. Alors il y a entre RSE, performance et santé au travail. Le lien est pas forcément évident à priori, mais bon. Effectivement, on on va, on vient voir l'ensemble des questions centrales sur lesquelles l'entreprise va s'engager, doit s'engager à mon sens le premier pilier fondamental d'une marche RS, c'est tout ce qui touche à la qualité de vie au travail. Aujourd'hui, on parle de cuvée ct, qualité de vie et des conditions de travail et plus généralement de santé. Du travail alors je voulais faire un petit focus sur le nouveau plan santé au travail qui est sorti en début d'année et qui porte sur le programme 2021, 2025 personnes dont personne ne parle. Donc le PS, c'est national qui déclinait dans chaque région Ain, et qui dit plan régional, dit par ailleurs mise en place de budget de financement dont chaque employeur qui veut s'engager dans une démarche de santé au travail et donc indirectement dans une démarche RS euh, va pouvoir bénéficier. Certaines entreprises peuvent obtenir des financements et et des accompagnements, par exemple pour équiper leurs entreprises de dispositifs de protection pour leurs collaborateurs, pour supprimer des produits chimiques, les remplacer par des procédés alternatifs moins impactants pour les collaborateurs et pour l'environnement. Alors il faut avoir en tête, par ailleurs, que l'absentéisme à l'échelle nationale. En tout cas, c'est près de 100 milliards euros milliards pardon euros de dépenses. Presque 500000 accidents du travail. Alors ça coûte très cher, on le sait et ce que l'on sait également, c'est que ces sociétés qui ont mis en place des stratégies RSE de mesures et d'accompagnement dans ce cadre de de cuve, était cuvée. C'était sont des sociétés qui ont globalement très faibles une performance du coup optimisé alors qu'est ce qu'on retrouve dans ce plan santé au travail ? Pour résumer, ça fait 70 pages donc je vais pas tout développer mais il crée une relation entre santé au travail et tout ce qui est facteur. L'exposition à certaines substances chimiques amiante, pesticides, pollution du sol, de l'air. Que ça soit pour la pollution des travailleurs à la population, des travailleurs par exemple par exemple, mais aussi pour les clients et les consommateurs. Il y a également, et ça, ça va vous parler. Tout ce qui touche la problématique du changement climatique. L'un des points du pst, c'est le 53, le titre C'est prendre en compte les effets du changement climatique sur la santé des travailleurs, en particulier les effets des vagues de chaleur. On est en plein dedans, problématiques climatiques qui peuvent générer évidemment des problèmes de santé au travail. Aussi les problèmes sur la chaîne de fabrication de production et plus généralement sur la santé, évidemment globale de collaborateurs. Donc je parle de bien être évidemment bien être au travail. Pardon je suis désolé, je parle de bien être au travail de santé des collaborateurs bien plus qu'une obligation, un enjeu de responsabilité sociale pour l'entreprise. Avant de prétendre œuvrer au bien être mondial, il semble important pour les entreprises de s'engager à leur niveau si petit soit il amélioré la marque employeur en offrant à ses salariés devraient. Mesures pour leur santé prend d'ailleurs sa justification à la source même de cette RSE. Un salarié qui bénéficie de meilleures conditions de travail, au-delà des obligations légales, montrent la volonté pour l'entreprise d'être plus responsable vis-à-vis de ses parties prenantes, les parties prenantes, c'est les collaborateurs dans un premier temps, ces mesures peuvent prendre différentes formes, un poste de travail ergonomique, de la souplesse dans l'aménagement du temps de travail ou encore une prise en charge du suivi de leur. 30 et individuels. Les entreprises ont trop souvent tendance à réagir dans l'urgence. On l'a vu un, en adaptant leur comportement, salon, les crises, salon, les réglementations, mais sans mettre en place les moyens permettant des changements profonds nécessaires. Aujourd'hui, la notion de responsabilité sociale et sociétale des entreprises apportent doit apporter des éléments de réponse. Face à cette crise. Si l'entreprise entame cette réflexion sur sa responsabilité vis-à-vis des collaborateurs, notamment si l'entreprise construit une véritable. Stratégie responsable la santé et bien bien être au travail ne seront plus des symptômes soignés ponctuellement, voir dans l'urgence mais seront un levier de performance durable pour une entreprise pérenne. À noter par exemple que l'amélioration de la qualité de vie au travail vient en 4e position des objectifs prioritaires de la RSE, devant les les préoccupations environnementales. Alors les actions menées en la matière sont souvent. Contrainte au départ, mais en réalité, c'est un levier pour améliorer les performances économiques des entreprises. Entre point intéressant, le premier objectif poursuivi en termes de santé sécurité, c'est pour 64% des entreprises le bien être au travail. Les professionnels de l'heure de la RSE traduisent cet objectif en multiples priorités, prévenir les risques psychosociaux sociaux, renforcer la sécurité sur les lieux de travail, assurer l'équilibre vie professionnelle vie privée. C'est les 3 principales actions. De de de de. Dans le cadre de cette stratégie de RSE, donc, on peut commencer par là, bien entendu. Alors comment définir les actions à mener prioritairement ? Bah, les entreprises recourent souvent à des diagnostics. Au départ, qui va leur permettre de se faire une idée précise de leur propre situation et en premier lieu le du, par exemple le DUERP. Les autres diagnostics, évidemment, on va, on va pouvoir citer bah, les taux d'absentéisme au travail et tout naturellement la recension des des des accidents de travail et le baromètre social. Voilà ça, ce sont des indicateurs qui vont vous permettre d'engager une démarche au départ de RSE en interne. Je poursuis évidemment, hein, toujours. On l'a vu, l'engagement dans une politique de cuvée, c'était et il ne et la RSE sont intimement liés et le socle le socle commun. Bah c'est le capital humain, le respect du capital humain. Finalement, on peut le retrouver dans les 7 questions centrales de notre norme 26000. C'est en cela qu'elles constituent le pilier d'une démarche RSE réussi. Je vous ai mis une illustration pendant la crise sanitaire, une entreprise qui engage. Une politique de flexibilité au travail dans ces pratiques de RSE n'a pas de mal à favoriser le télétravail, même en période de confinement. Confinement, elle n'a pas agir dans l'urgence, mais de façon concertée pour maintenir la performance et la santé de ses collaborateurs. Permettre le travaillisme Temps, c'est évidemment un moyen de réduire les risques psychosociaux liés à la pandémie. C'est également réaliser que l'entreprise peut participer à la réduction des émissions de CO 2. En désengorgeant les routes et les transports publics, c'est en simple la RSE et la cuvette. Et la Cuvée CT sont alignés dans une même démarche, dans une même stratégie. Je vais parler un peu de de de ces euh évidemment, un petit clin d'œil à la loi climat et résilience. Il y a 2 nouveautés nouveautés dans cette loi, vous allez voir qu'il y a un lien, évidemment avec RSE, le CSE doit être informé, consulté sur les conséquences environnementales de l'activité d'une entreprise. Alors ça a été rajouté au code du travail et 2e point, les représentants du CSE doivent alerter. Ils ont un devoir d'alerte. S'il existe un risque grave pour la santé publique et pour l'environnement, alors la loi a été modifiée, l'article 23 128 du code du travail qui prévoit que le CSE des entreprises d'au moins 50 salariés doit prendre en compte doivent prendre en compte les conséquences environnementales des décisions de l'employeur relatives à la gestion et à l'évolution économique et financière de l'entreprise, à l'organisation du travail, à la formation professionnelle et aux techniques de production. Ça, c'est là. L'article 40, l'employeur doit aussi informer, consulter le CSE sur les conséquences environnementales. Des mesures qui lui sont présentées dans le cadre de cette procédure d'information, consultation sur l'organisation, sur la gestion et sur la marche générale de l'entreprise. Alors, la loi climat, ça marque l'entrée, un des préoccupations environnementales dans le champ de compétence de la de de du CS E. Un constat là là RSE ne pourra réussir que si elle recueille l'adhésion des salariés et donc en amont celle de leurs représentants. Alors pour terminer, n'oublions pas que la RSE s'applique aussi au CHU en tant que tel, les élus peuvent initier une réflexion, par exemple sur des achats responsables pour les activités sociales et culturelles. la RSE, c'est un biais qui va permettre, notamment pour le le CS e de traiter. Du social puisqu'il y a cet impératif et donc le CS e peut tout à fait se saisir dessus. Ce sujet peut et doit à mon sens, il est-il a effectivement les moyens de poser les bases. Quels sont les modes de travail qui ne sont pas écoresponsables, qui ne seront pas durables, qui ne sont pas respectueux des droits de l'homme ? Alors ça peut paraître ambition Ben Monsieur Hein, mais à l'échelle de l'entreprise, c'est juste parler des conditions de vie, des conditions de travail, de bien être au travail. Si on se borne juste à la consultation économique et financière du CSE, beaucoup d'actions sont possibles sur la sur la base de ces données économiques et financières, le CS E. Peu abordé notamment la RSE, en vérifiant ce que l'entreprise fait compte faire pour investir et pour diminuer son impact sur l'environnement, le la le. Le CSE, à mon sens, c'est la partie prenante, essentielle à la démarche, en tout cas à l'engagement d'une démarche. De RSE dans l'entreprise. Une petite conclusion avant de passer du coup aux questions, il faut à mon sens plus uniquement se cantonner à la recherche de profit, alors une société ne peut plus se contenter de la recherche de profil. Il faut également savoir transformer les pratiques, les activités vers une forme de performance plus globale, économiques et vert, environnemental et social. Nos 3 piliers, évidemment de de de RSE. Mais le défi majeur, c'est de parvenir à faire. Participer les collaborateurs autour de ces sujets de arès. Alors, il y a d'abord les effets positifs. Un notable sur ce qu'on appelle la marque employeur, une entreprise qui engagé ses collaborateurs, va susciter de leur part une plus grande motivation, un attachement plus fort à l'entreprise et va réduire ainsi son taux de turn-over. Quatre-vingts pour 183% des personnes interrogées se voit rester dans une entreprise au cours des 3 prochaines années. Si elle a un impact positif sur la société, sur l'environnement, ça ne témoigne donc de la nécessité de les impliquer dans la démarche RSE, celle qui décide d'ouvrir la voie prennent de l'avance sur les autres et reconnaissent les avantages apportés par la prise en compte des de ces bonnes pratiques sociales, sociétales, environnementales. Alors là RSE, c'est le titre de notre sujet aujourd'hui source de engagement et levier de performance. Incontestablement, à condition que la démarche soit éthique et non pas poudre aux yeux. Comme j'ai dit marketing. Voilà un petit peu ce qu'on pouvait dire aujourd'hui sur cette RSE. On va pouvoir passer aux discussions. Je vais essayer de voir dans le chat. Si vous avez des questions, essayez de de les regrouper un naturellement. Alors ? Donc donc donc. Je vais essayer de recentrer. Ah, comment se faire labelliser ISO 26000 ? Alors c'est pas vraiment un label, hein ? C'est une bonne base, elle est pas certifiantes si vous voulez être certifié, on a, on a d'autres moyens, on a l'afnor il y a un label. Va évaluer si vous voulez une niveau de maturité liée à la RSE. Ça s'appelle engager RSE, alors c'est pas la seule, hein ? Il existe des labels par secteur d'activité, c'est peut être un peu plus pertinent, on va dire qui qui s'inspirent tous les labels globalement s'inspire de l'ISO. 26000. Donc le Lido 26000 n'est pas certifiantes. Encore une fois, je vous invite à recherche de Isabelle plus des labels, donc plus plus, plus centrées sur votre activité parce que chaque activité, chaque secteur d'activité va pouvoir vous fournir un label, l'afnor, à mon sens, regroupe un petit peu tout et de toute façon, encore une fois, ils sont tous inspirés de les eaux 26000. Quel organisme pouvons-nous nous tourner pour une mise en place de cette politique, voir de la norme ? Et bah c'est c'est ça, hein, l'afnor, je pense que c'est le le mieux. Vous pouvez très bien mener vous-même votre ISO 26000. Au travers des 7 questions centrales, vous avez un certain nombre d'éléments quand même et puis encore une fois, pensez à regarder ce qui est existant à mon sens dans toutes les entreprises. Vous avez déjà engagé, sans le savoir, une démarche RSE. Donc le but c'est d'abord de respecter afin de respecter de de de de vérifier ce qui a été mis en place. Vous pouvez commencer par nommer un responsable RSE, lancer un dialogue avec les parties prenantes, à commencer par les collaborateurs. De faire des formations RSE, mettre en place des actions qui ont en en un retour sur investissement le plus immédiat, le recyclage, la consommation de papier. Passer au LED. Je, je je dire en vrac, optimiser la la. La flotte véhicule pour le pour les salariés bah s'assurer que les règles de base de santé au travail sont respectées, optimisez l'éclairage, la qualité de l'air, le télétravail, l'égalité homme-femme, tout ça, c'est des choses qui sont peut être. Déjà en place sans doute même donc, c'est déjà une première démarche démarche. Pour engager une une. Une démarche RS EE. Comment connecter la RSE à l'ADN de l'entreprise ? Oui bah c'est ce que je disais au départ, c'est il y a pas, il y a pas forcément une méthodologie, on parlait de culture d'entreprise donc ça va décliner. Cette RSE va se décliner dans l'ADN de l'entreprise un effectivement donc ça va se faire naturellement. Euh. J'ai pas beaucoup de questions-là sur sur sur ce sujet. Quels sont les reporting ? RS ? Euh, on a le reporting extra financier mais c'est obligatoire pour les entreprises cotées. Le rapport RS, Euh bon, c'est une liste des indicateurs en sans lien, forcément les uns aux autres, sans engagement mesurable ni contrepartie. Et après on a la déclaration de performance extra-financière alors c'est un bilan qui permet aux sociétés Ben d'identifier leurs enjeux prioritaires et dégager les engagements auxquels seront obligés de répondre les. Les dirigeants ? Qu'est ce que je peux vous dire de plus ? Quand on a la volonté de déclencher une démarche de management environnemental, sociétal. Et des attentes généralement RSE, est ce que il vaut mieux commencer par l'ISO par un référentiel RSE, une un ISO 14000 ans à mon sens, la RSE s'attaque au volet développement durable. Forcément, même si c'est pas forcément le premier donc ça va permettre de prioriser au travers de ce socle RSE dont on a parlé, bah de décliner sur l'ISO 14001. Donc finalement si on commence par le 26000 bas. Ça va se décliner et l'ISO 14000 qui définit les critères d'un système de management de l'environnement. Tale va se traiter et se prête à la certification. Les les eaux 14001 et certifiant contrairement à la au 26000 mais le 26000 va permettre de bah du coup de s'engager vers un un ISO 14000 ans, ça va proposer un cadre que les entreprises peuvent appliquer pour mettre en place un système de management environnemental. Donc c'est pas mal de commencer finalement. Par le le RE dans dans un premier temps. Euh. Ou peut-on avoir ces indicateurs ? Les indicateurs ? Bah je Astrid. Les indicateurs ISO 26000 vous très simplement, hein, vous tapez ISO 26000, vous allez avoir le détail, alors je vous ai-je vous je voulais les aimer, vous allez avoir accès de toute façon à la présentation, donc vous avez tous les indicateurs ISO 26000 et leurs déclinaisons avec les les, les les domaines d'action, donc vous pouvez les retrouver assez facilement. Je pense que j'ai fait le tour. De cela doit se formaliser, se mettre en place et se vivre. Oui. Ça se met comme je vous l'ai dit à mon sens, ça se met en place assez naturellement dans la mesure où, encore une fois, un certain nombre de critères sont déjà en place dans les entreprises. Le but, encore une fois, c'est de faire le. Le détail de ce qui est déjà existant et vous allez voir que finalement, tous les domaines sont plus ou moins abordés dans les entreprises, il va falloir les prioriser et les développer. Selon, selon ce modèle. De matrice, de matérialité. Alors je vous ai pas mis, voilà. Bon je sais pas si vous le voyez, mais ça ressemble à ça. Une matrice de matérialité, c'est un petit peu complexe, mais on retrouve de toute façon les. Les 7 questions centrales qui sont déclinés en fonction des priorités, quelle est la priorité, quelles sont les priorités majeures et un peu plus secondaires ? Et du coup, l'entreprise, au regard de son d'un diagnostic de ce qui existe déjà, va pouvoir décliner toutes ces questions centrales de l'ISO 26000 et au final, s'engager dans cette démarche de stratégie de politique à réseau. Voilà si vous n'avez pas d'autres questions. Et bien je vais pouvoir clôturer cette ce webinar, j'espère que cela vous a plu ? On a passé les questions réponses, donc je vous remercie à tous. J'espère que le son n'a pas été trop mauvais puisque ça a mal démarré. Ben je vous souhaite une bonne journée et bah vous pouvez encore une fois retrouver ce webinar en replay et avoir accès bien sûr à la présentation. Merci à tous et je vous souhaite une bonne journée et une bonne ASSE. _1713623570641
    

La Responsabilité Sociétale de l’Entreprise (RSE) : source d’engagement et levier de performance économique

Avec les mutations qui affectent la condition salariale et l'exercice de l'activité professionnelle, l'apparition de nouvelles formes de travail et d'emploi, associée à l'émergence de « risques nouveaux », l'entreprise doit adapter ses pratiques. Elle se trouve confrontée à une responsabilité sociétale polymorphe à la fois économique, juridique, sanitaire, mais aussi morale et éthique.

Face aux mesures contraignantes en faveur de la préservation de la santé et de la sécurité des travailleurs, l'entreprise doit-elle s'engager dans une démarche éthique et, à l’évidence, volontaire qui trouve son expression dans la responsabilité sociétale de l'entreprise (RSE) ?

La RSE peut-elle favoriser l'ancrage d'un cadre normatif qui inciterait les entreprises à agir de manière préventive face aux souffrances morales et physiques des salariés ?

Dans ce contexte, il est urgent de retrouver une dimension sociale, humaine et solidaire dans l’entreprise qui trouve ses racines dans la RSE et ses applications.

Cela implique une compréhension en profondeur des besoins et attentes des consommateurs d’une façon générale, mais avant tout des collaborateurs dans l’entreprise.

A travers ce Focus actu social ADP nous verrons comment la RSE peut être une source d'engagement et un levier de performance économique pour l'entreprise.

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